Samedi 19 mai, à 10 H 30, au château des Allymes (Ain), entrée 5 euros.
Pour plus de précisions :
http://www.allymes.net/conference-la-maison-de-savoie-et-les-anciens-pays-de-lain-xie-siecle-1760/
Noblesse des anciens Etats de Savoie
En complément du site qui présente en détail mes travaux de recherches (www.nobilitas-quid-est.com), je crée ce blog pour échanger plus facilement avec vous, passionnés d'Histoire.
mardi 15 mai 2018
dimanche 10 décembre 2017
VIENT DE PARAITRE
Cédric Mottier, « Entre Savoie, Bourgogne et
France : tradition de service multiple d’un lignage bressan, les
Coucy-Châteauvieux (XVe-XVIe siècle) »,
dans Actes du colloque international La noblesse des marches de
Bourgogne et d’ailleurs au temps de Marguerite d’Autriche (XVe-XVIe siècle),
monastère royal de Brou, 14-15 septembre 2016, Annales de Bourgogne,
tomes 89-3 & 4, Dijon, 2017, p. 92-106;
Résumé :
A l’issue d’une première phase ascensionnelle au service de
la Maison de Savoie dans son administration territoriale (fin XIIIe-fin
XIVe siècle), le lignage des Coucy, à travers sa lignée
bressanne de Châteauvieux, entre au service du duc de Bourgogne au cours des
années 1410 : c’est le début d’une tradition de service multiple sur six
générations de Châteauvieux (début XVe-début XVIIe siècle)
entre duc de Bourgogne (Valois puis Habsbourg), roi de France et duc de Savoie.
Nous nous focaliserons ici sur la période courant des années 1410 à 1536
(conquête des Etats de Savoie par François Ier), en dégageant la
dynamique générale de cette tradition de service multiple, ses formes et son
devenir, en lien avec les évolutions du contexte géopolitique.
Mots-clés : noblesse ; service princier ;
offices ; Bresse (duché de Savoie) ;
Bourgogne (duché) ; France (royaume) ; Bas Moyen Age ; début
époque moderne.
Summary :
After a first ascension at the service of the House of Savoy
in its territorial administration (end of 13th-end of 14th century), the Coucy
lineage, through its Châteauvieux bressan line, joined the duke of Burgundy in
the years 1410 : this is the beginning of a tradition of multiple service over
six generations of Châteauvieux (early 15th-early 17th century) between duke of
Burgundy (Valois then Habsburg), king of France and duke of Savoy. We will
focus here on the period between the years 1410 and 1536 (conquest of the
States of Savoy by french king Francis I), revealing the general dynamics of
this multifaceted service tradition, its its becoming, in relation with
the evolutions of the geopolitical context.
Keywords : nobility ; princely service ;
offices ; Bresse (duchy of Savoy) ; Burgundy (duchy) ; France
(kingdom) ; Late Middle Ages ; early modern period.
VIENT DE PARAITRE
Cédric Mottier, « Les châtelains de Gex de
la Maison de Savoie (1353-1536) », dans Mémoires de la Société pour l’histoire du droit et des institutions des
anciens pays bourguignons, comtois et romands, vol. 72 (2015), p. 63-128.
Résumé :
En
complément d’études déjà consacrées aux châtelains princiers de certains bailliages
des Etats de Savoie (Savoie, Vaud, Aoste, Bresse), cet article a pour objet les
châtelains que les comtes puis (1416) ducs de Savoie nommèrent pour garder leur
château de Gex (Ain), près de Genève (Suisse), et en administrer le ressort,
entre 1353 et 1536, c’est à dire lors de la première période d’appartenance de
la terre de Gex à la Maison de Savoie.
Après
avoir défini le cadre d’exercice des titulaires de cette châtellenie
singulière, car tout à la fois châtellenie, baronnie et bailliage, nous
examinerons, le bassin socio-géographique de recrutement des successifs
châtelains de Gex, ainsi que les critères d’attribution et de dévolution de leur
office, en particulier les mécanismes sous-jacents, pas toujours explicites,
liés à deux formes de vénalité : l’engagement de l’office, puis la prise à
ferme.
De
quels milieux et de quelles régions provinrent les châtelains de Gex ? Les
Gessiens eurent-ils accès à l’office ? Et si oui, quand et dans quelles
conditions ? Au tournant des années 1470-1480, comment interpréter l’apparition
d’un office supplémentaire de grand châtelain, concomitamment au début du
recours princier à l’affermage des revenus de la châtellenie ? Comment
évolua, à cette époque, la dévolution de l’office ? Comment se
conjuguèrent intérêts financiers et service princier ? Y compris vis-à-vis
des habitants de la châtellenie ?
L’identification
de 28 châtelains distincts, ayant été en charge entre 1353 et 1536, connus en
grande partie par leurs comptabilités, conservées à Dijon, aux archives départementales
de la Côte d’or, et en partie aussi aux archives départementales de l’Isère, à
Grenoble, complétée d’éléments biographiques tirés de sources publiées, mais
également d’archives autres que comptables, a fourni un corpus sans doute quasi
exhaustif, se prêtant à une analyse fine, permettant de répondre à ces
questions.
Summarize :
In addition to studies already devoted to princely
castellans at the scale of some bailiwicks of the States of Savoy (Savoy, Vaud,
Aoste, Bresse), this article is dedicated to the castellans that the counts
then (1416) dukes of Savoy appointed to guard their castle of Gex (France, Ain),
near Geneva (Switzerland), and administer its hinterland, between 1353 and
1536, this is to say during the first period of belonging of Gex to the House
of Savoy.
After
we set the territorial-administrative framework for the exercise of the holders
of this singular castellany (because all at once castellany, barony and
bailiwick), we will examine the socio-geographical basin of recruitment of the
successive castellans of Gex, and the criteria and way these officials were
appointed, especially underlying mechanisms, not always explicit, related to
two forms of venality : engagement of the office, then the farming.
From
which social environments and regions did the castellans of Gex come ? Did some
people from Gex get the office ? If so, when and under which conditions ? At the
turn of 1470-1480 years, how to interpret the apparition of an additional
office of “high castellan”, concomitantly to the early princely farming of the castellany’s
income ? At that time, how did evolve the way the office was granted ? How did financial
interests and princely service live together ? Including with respect to the
inhabitants of the castellany ?
The
identification of 28 distinct castellans, who were in charge between 1353 and
1536, largely known by their accounts, stored in Dijon, at the departmental
archives of Côte d’Or, and partly in Grenoble, at the departmental archives of
Isere, but also by additional biographical elements from published sources, or other
kind of archives, provided a corpus probably almost exhaustive, which allows detailed
analysis in order to answer these questions.
samedi 3 septembre 2016
Intervention journée d'études internationale jeudi 3 novembre 2016 à 15 h 30
"Toponymie : de la collecte à la transmission".
Lieu : Bourg-en-Bresse (France, Ain), Salle des Pays de l'Ain, Maison Jean-Marie Vianney.
Tarif : entrée payante sur réservation.
Résumé :
Je partagerai ici les observations que j'ai été amené à effectuer pour le territoire de l'actuelle commune de Valleiry (74) sur la base des terriers de reconnaissance de fief, pour une période de trois siècles : je montrerai en particulier l'apport de ce type de documents d'archives permettant d'appréhender les micro-toponymes à des époques anciennes, bien antérieures aux premiers cadastres, ainsi que l'évolution de la mise en valeur du terroir considéré ici, dans le long terme, telle que le permet une analyse sérielle de ce type de documents.
Document de référence :
mercredi 20 juillet 2016
Intervention colloque mercredi 14 septembre 2016 à 16 h 30
"Entre Savoie et Bourgogne : tradition de service multiple d'un lignage bressan, les Coucy-Châteauvieux, XVe-XVIe siècle".
Dans le cadre du colloque international La noblesse des marches de Bourgogne et d'ailleurs au temps de Marguerite d'Autriche (XVe-XVIe siècle) co-organisé par le CHREC (EA 4392 Université Paris-Est Créteil) ; le Centre Georges Chevrier (UMR 7366 Université de Bourgogne) ; le Laboratoire des Sciences historiques (EA 2273 Université de Franche-Comté) ; l'IRHIS (UMR 8529 Université de Lille III) ; le Monastère royal de Brou, avec le concours des Archives départementales de l'Ain et le soutien de la Société d'émulation de l'Ain.
Lieu : Bourg-en-Bresse (France, Ain), monastère royal de Brou.
Tarif : entrée gratuite.
Résumé :
A l’issue d’une première phase ascensionnelle au service de la Maison de Savoie dans son administration territoriale (fin XIIIe-fin XIVe siècle), le lignage des Coucy, à travers sa lignée bressanne de Châteauvieux, entre au service du duc de Bourgogne au cours des années 1410 : c’est le début d’une tradition de service multiple sur six générations de Châteauvieux (début XVe-début XVIIe siècle) entre duc de Bourgogne (Valois puis Habsbourg), roi de France et duc de Savoie. Nous nous focaliserons ici sur la période courant des années 1410 à 1536 (conquête des Etats de Savoie par François Ier), en dégageant la dynamique générale de cette tradition de service multiple, ses formes et son devenir, en lien avec les évolutions du contexte géopolitique.
dimanche 13 décembre 2015
Au service de Marguerite d'Autriche (1480-1530)
VIENT DE PARAITRE
Cédric Mottier, « Mobilité socio-professionnelle et géographique d'un officier d'hôtel princier au début du XVIe siècle : Pierre de l'Espine (ca 1465-1526), écuyer de cuisine de Marguerite d'Autriche (1480-1530) », dans Mémoires de la Société pour l'histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, vol. 71 (2014), p. 147-196.
Résumé :
Cet article propose une analyse détaillée de la carrière que Pierre l'Espine réalisa au service de Marguerite d'Autriche, entre 1503 et 1521, en décrivant la manière dont il obtint une demi-douzaine de charges, puis y renonça, comment il les exerça, dans quel environnement et quelles étaient ses fonctions. Ceci nous conduira en la cour de Marguerite d'Autriche à Chambéry, au duché de Savoie, puis à Malines/Mechelen, dans les Pays-Bas bourguignons, au château de Sanvignes, en Charolais, et au conseil de la grande saline de Salins, en Franche-Comté.
Pierre de l'Espine semble avoir servi avec cœur la princesse dont il était un familier, en une période de changements, quand l'hérédité et la vénalité des charges, que l'on commence à observer dès le milieu du XVe siècle précédent, se répandent de plus en plus largement, affectant la façon de servir le prince qui devient une question de retour sur investissement financier tout autant, sinon déjà plus, qu'une question d'implication personnelle et de compétences professionnelles.
Cet article fait suite à celui-ci :
mardi 27 janvier 2015
Conférence mercredi 1er avril 2015 à 17H00
"Les nobles de la baronnie de Gex au seuil de 1536 : une ou des noblesses ?"
Dans le cadre des séances du premier trimestre 2015 de l'Académie florimontane.
Lieu : Annecy (France, Haute-Savoie), salle des Clarisses, quai des Clarisses.
Tarif : entrée gratuite.
Résumé :
En 1536, au seuil de l'invasion bernoise, la moitié des nobles de la baronnie de Gex ne voient pas leur noblesse remonter avant le milieu du XVe siècle. Ce fort renouvellement s'observe en de semblables proportions en d'autres régions et vers la même époque. Il est destiné à compenser les extinctions biologiques et les déchéances sociales.
La reconstitution et l'analyse des généalogies des anoblis ou nobles récents gessiens de 1536 nous permettra tout d'abord de comprendre selon quelles modalités eux ou leurs prédécesseurs immédiats ont pu faire leur entrée dans la noblesse gessienne. De là, nous nous demanderons quel(s) étai(en)t le(s) concept(s) de noblesse sous-jacent(s) ? Que signifiait être noble pour les contemporains ?
La reconstitution et l'analyse des généalogies des anoblis ou nobles récents gessiens de 1536 nous permettra tout d'abord de comprendre selon quelles modalités eux ou leurs prédécesseurs immédiats ont pu faire leur entrée dans la noblesse gessienne. De là, nous nous demanderons quel(s) étai(en)t le(s) concept(s) de noblesse sous-jacent(s) ? Que signifiait être noble pour les contemporains ?
Nous nous poserons ensuite la question de l'homogénéité du groupe nobiliaire gessien : outre l'ancienneté des lignages, qu'en était-il de leur assise matérielle, leur prestige, leurs alliances, leurs emplois ...
Enfin, lorsque viendra le temps des choix et des engagements, au seuil de 1536, dans le contexte de l'affranchissement de Genève de la tutelle du duc de Savoie, soutenue par sa puissante alliée la république de Berne, quelles fractures se révéleront-elles au sein de cette noblesse gessienne ?
Pour un aperçu de la riche programmation réalisée par L'Académie salésienne, Les Amis du Vieil Annecy et L'Académie florimontane pour le seul premier semestre 2015 :
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